J'écris aux gens qui m'ont marqué d'une façon ou d'une autre au cours de ma vie et à qui j'ai au moins une chose à dire. Je ne souhaite pas nécessairement reprendre contact, mais simplement fermer des parenthèses. Si je ne libère pas ces idées, je continuerai à l'occasion de penser à ce que j'aurais voulu dire, et le fait de continuer d'y penser après tant d'années, avouons-le, c'est une perte de temps.

jeudi 27 septembre 2012

L'appât

Bonjour MC,

Je serai bref. D'une part, je ne souhaite que me disculper d'une connerie, et d'autre part, je n'ai aucun moyen de te contacter, alors ceci sera une rare bouteille à la mer dans le cadre de ce projet.

De mon point de vue, tout ceci n'est l'œuvre que de ton amie R. Ce soir-là, aux Verres stérilisés, c'est bien elle qui a décidé de boire sa tequila en utilisant mes lèvres comme moyen de porter ses tranches de citron à sa bouche. C'était une entrée en matière assez spectaculaire que je n'allais certainement pas refuser, toute inconnue était-elle...

C'est aussi elle qui m'a invité à vous suivre à la maison, et qui a, par la suite, tenté de me forcer à m'intéresser à toi et non à elle. Or, ça ne fonctionne pas de cette façon. Il ne s'agit pas d'une partie de pêche où le brochet peut être leurré et accroché, puis transféré à quelqu'un d'autre pour être ramené à bord. Une fois l'appât écarté de la situation, il n'y a plus de situation.

Tout ceci est une énorme farce... Et ça n'a rien à voir avec toi. Si cette courte histoire t'a provoqué le moindre tort, j'en suis navré, et je n'en suis aucunement responsable, contrairement à ce qu'a bien voulu l'affirmer ton amie subséquemment.

Allez, bonne fin de journée.

A.

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