J'écris aux gens qui m'ont marqué d'une façon ou d'une autre au cours de ma vie et à qui j'ai au moins une chose à dire. Je ne souhaite pas nécessairement reprendre contact, mais simplement fermer des parenthèses. Si je ne libère pas ces idées, je continuerai à l'occasion de penser à ce que j'aurais voulu dire, et le fait de continuer d'y penser après tant d'années, avouons-le, c'est une perte de temps.

jeudi 27 septembre 2012

Faire quelque chose

Bonjour MÈ,

Ce fut une surprise de recevoir, dernièrement, une invitation de ta part à faire quelque chose. Certes, nous pourrions faire quelque chose.

J'y pense un instant, et je crois qu'on n'a jamais vraiment fait quelque chose, à l'extérieur de quelques rares activités avec des gens avec lesquels nous travaillions, il y a cinq ans et plus. En fait, le seul autre moment où nous avons communiqué depuis cette époque, ce fut lors de cet étrange épisode où j'ai eu l'impression qu'on tentait de me recruter pour une entreprise bien louche.

Le mec avec qui tu m'as mis en contact, qui refusait de me dire de quoi il était question avant que j'accepte de le rencontrer — dans un Dunkin Donut de la rue Wellington, à Verdun, rien de moins! —, et qui a ensuite insisté quand j'ai refusé, il m'est apparu très douteux.

Quoi qu'il en soit, nous pourrions fort bien faire quelque chose, puisque tu le proposes. Dans la mesure où ça faisait déjà partie de mes plans de t'écrire prochainement, je dois admettre que je ne t'aurais pas proposé de faire quelque chose. Ce type de retrouvailles, en ce qui me concerne, a un taux de succès assez limité.

Ceci dit, pourquoi pas... Je serais au moins curieux d'en apprendre davantage sur cette histoire. Un café, un thé, une marche, un burger chez Philippe?

Au plaisir! Et passe une très bonne journée.

A.

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