J'écris aux gens qui m'ont marqué d'une façon ou d'une autre au cours de ma vie et à qui j'ai au moins une chose à dire. Je ne souhaite pas nécessairement reprendre contact, mais simplement fermer des parenthèses. Si je ne libère pas ces idées, je continuerai à l'occasion de penser à ce que j'aurais voulu dire, et le fait de continuer d'y penser après tant d'années, avouons-le, c'est une perte de temps.

jeudi 20 septembre 2012

Faire de ta vie un enfer

Bonjour D,

À l'époque où nous travaillions ensemble chez cette abomination d'entreprise qu'est Synergie-Contact, tu as fait partie d'un groupe restreint de personnes dont la compagnie m'a toujours été agréable. Ça fait une grande différence dans un tel milieu de travail.

Ceci dit, je sais que je n'ai pas été aussi omni-plaisant, si tu me permets l'expression. Je pense particulièrement à un incident — et c'est là où je veux en venir — où je t'ai malheureusement impliquée dans une situation qui ne t'appartenait pas en affirmant ceci : «Dis-moi son nom, ou je ferai de ta vie un enfer.» Tu te souviens probablement : je voulais connaître l'identité d'un collègue, en lien avec une collègue...

Convenons que c'est bien ridicule, vu d'ici. Mais à ce moment, tu ne pouvais pas savoir ce que j'entendais par «un enfer». Je te confesse que moi non plus. Je bluffais. Par contre, j'ai immédiatement été conscient de la pression indue que je t'imposais, et je m'en suis voulu périodiquement depuis ce jour. C'était lâche de ma part. Je n'aurais jamais dû même amener ce sujet, et voilà : j'en suis terriblement désolé.

J'ai dit tout ce que j'avais à te dire. Je te souhaite la meilleure suite des choses, et bien sûr une excellente journée.

A.

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